Préparation de rentrée dans les établissements du Maine et Loire

Compte rendu du CTSD 2nd degré du 30 janvier 2020

Ouverture  du CTSD par la lecture de la déclaration FSU au CTSD

Le DASEN reconnait qu’il existe des tensions dans le département mais cela touche peu d’établissements. Ces tensions sont dues à une crise sociale à laquelle l’école n’échappe pas. De plus il est fortement contrarié par les différentes déclarations, pour lui nous sommes dans une escalade des propos. Il estime que la profession est écoutée puisque le ministère a mis en place un comité de suivi de la réforme du lycée et il ne peut  pas imaginer un retrait en bloc de la réforme. Nous connaissons la qualité du dialogue social avec ce ministre et sa volonté de passer en force pour chaque réforme.

Selon le DASEN, la grève des enseignants est un droit « mais il ne faut pas prendre les élèves en otage » et « ne pas mettre en danger la réussite des élèves ».
Ces propos intolérables ont été repris par l’UNSA qui dénonce à son tour la prise en otage des élèves par certains grévistes et syndicats, et affirme à nouveau son soutien aux chefs d’établissement.
La FSU a réagi vivement à ces propos indignes d’une organisation syndicale.
« Les grévistes veulent mettre à mal l’organisation des E3C. Si il y a désorganisation la responsabilité en incombe aux enseignants qui n’ont pas fait le travail nécessaire », selon M. Dechambre.
Il s’est aussi agacé du terme « de briseur de grève » employé dans la déclaration de la FSU, suite aux remplacements des professeurs grévistes par des retraités pour surveiller les épreuves d’E3C au lycée de Chevrollier. La FSU a réaffirmé le caractère inacceptable de ces procédés.Pour conclure il a insisté sur une sérénité qui doit revenir dans le département sans aucune remise en cause de ses services.

Des DHG en baisse dans le département :

Pour le DASEN « le Maine et Loire a longtemps été surdoté et il était donc normal que le recteur souhaite rétablir l’équilibre, en supprimant des postes dans le 49. »
Nous avons donc cette année pour 64 élèves en moins, 25 ETP en moins.A cela s’ajoute la diminution structurelle des heures en lycée liée à  la réforme comme nous l’avions prévue et dénoncée l’année dernière.
Par ailleurs, faut-il se satisfaire des 3 heures gracieusement accordés aux collèges accueillant des classes ULIS, bien loin de notre revendication que ces élèves soient comptabilisés également dans les effectifs des classes ?
Pour chaque collège une IMP a été retirée des dotations établissement pour être réaffectée ultérieurement pour la coordination des PIAL. Nous restons donc avec la même enveloppe d’IMP, mais avec des missions supplémentaires…
Après l’annonce par le Recteur que l’inclusion est une priorité, nous nous étonnons que celle-ci se fasse à moyens constants, et donc au dépend des autres missions.
Nous avons pendant deux heures été confronté à un dialogue social dans la droite ligne de notre Ministre c’est-à-dire un dialogue de sourd.
Plus que jamais il faut rester mobilisé et continuer d’agir dans les établissements pour se faire entendre.
Vous pouvez nous contacter pour toutes questions sur vos DHG (snuep49@snuep.fr).

Les élu-es FSU