Archives par mot-clé : GT

GT PACD – PALD du 28 février 2017 – Postes adaptés

Le groupe de travail chargé d’examiner les demandes d’affectation ou de maintien sur postes adaptés de courte durée (PACD) ainsi que les demandes de postes adaptés de longue durée (PALD) s’est réuni le 28 février 2017.

Pour un nombre total de 74 demandes de poste adapté (38 de première affectation et 36 de maintien), 39 PACD (15 premières demandes et 24 renouvellements) et 7 PALD (dont 2 nouvelles attributions) ont été accordés. 2 demandes de PACD sont sur liste supplémentaire et resteront donc tributaires de solutions alternatives pouvant également intervenir pour certains de leurs collègues déjà retenus pour un PACD. 28 demandes n’ont pu être satisfaites.

Il y a actuellement 18 PALD en cours (durée de 4 ans), la plupart au CNED. Tous ces emplois sont désormais de gestion académique.

D’autre part, des aménagements de poste (dont allègements de service) pourront continuer à être attribués à des certifiés, PLP ou agrégés, après avis du médecin de prévention.

Nous avons interrogé l’administration et le médecin conseiller technique sur tous les cas de refus d’attribution ou de renouvellement de PACD ou PALD et sur les modalités d’affectation des bénéficiaires (lieux, adaptation du poste de travail, etc…). Nous avons notamment pointé les cas où le reproche fait aux intéressé(e)s, toujours placé(e)s, du fait d’un état de santé fragile, dans une situation délicate, concernait l’inadéquation du « projet professionnel », parfois trop facilement invoquée par l’administration pour cacher le peu de variété des solutions offertes…

Ces propositions ne seront effectives qu’après consultation des CAPA des 15 mars 2017 (agrégés), 16 mars 2017 (certifiés), 25 avril 2017 (CPE) , 28 avril 2017 (PLP) et 13 juin 2017 (CO-PSY). Les réponses administratives aux demandes de poste adapté ne sont donc pour l’instant que provisoires, et assorties de cette réserve. N’hésitez pas à nous saisir de tout élément de contestation éventuel pour une discussion supplémentaire de votre cas en CAPA.

Les élu(e)s FSU continuent de revendiquer une véritable politique de santé qui prenne en compte toutes les situations des personnels, et ne se satisfont pas de l’insuffisance récurrente des moyens de prévention et de traitement des problèmes de santé dans nos professions

Voir notre analyse du dispositif.

[social_warfare buttons= »Facebook,Twitter,Total »]

Groupe de travail du 4 février 2016

Le groupe de travail qui a examiné l’attribution des congés de formation professionnelle pour 2015-2016 s’est réuni le 4 février 2015. Les attributions et les refus seront ensuite présentés dans les CAPA correspondant aux différents corps concernés.

Ce dispositif s’inscrit dans le cadre des décrets du 15 octobre 2007 (titulaires) et du 26 décembre 2007 (non titulaires). Le Délégué Académique à la Formation Continue a annoncé un volume à attribuer de 47 équivalents temps, soit deux de moins que l’année dernière, 564 mois au lieu de 588. Cependant, l’administration a limité à 5,33 ETP ou 64 mois le contingent soustrait pour les besoins particuliers de la DRH (personnels en difficulté).

Il restait donc à attribuer 500 mois qui se répartissaient en 7 mois pour les personnels non titulaires et 493 mois pour les personnels titulaires (voir tableau et barème utilisé en pièce jointe).

Dans cette académie, suite à nos interventions, la procédure d’attribution du congé de formation professionnelle (CFP) prend en compte depuis neuf ans, dans le classement des demandeurs, à la fois l’ancienneté acquise dans des fonctions d’enseignement, d’éducation ou d’orientation, et le nombre de refus déjà opposés aux demandes antérieures.

Depuis quatre ans, le contingent global attribué par l’académie aux congés de formation des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation est en constante diminution, puisqu’on est passé de 55 ETP pour les congés de formation de 2010-2011 à 47 pour 2015-2016, ce que nous avons à nouveau dénoncé.

Face à la contradiction existant entre la faiblesse de ce contingent et la hausse du nombre global de demandeurs, notamment chez les certifiés, qu’il faut également mettre en rapport avec celle du nombre croissant d’enseignants de l’académie, l’administration prétexte que les attributions restent encore en nombre supérieur au 0,20% de la masse salariale que la réglementation prévoit. En réalité, elle confond là avec un « plafond » ce que la réglementation ne présente que comme la limite en-deçà de laquelle l’employeur public ne peut opposer un défaut de crédits pour rejeter une demande de CFP. La limitation du contingent est donc bien le résultat d’un choix budgétaire qui ne tient compte ni de la demande de formation importante émanant des personnels, ni des discours officiels sur la nécessité même d’améliorer cette formation.

Le critère des « refus antérieurs » ne suffit donc toujours pas à compenser l’insuffisance du contingent global, ni à résorber les situations de collègues qui vont essuyer un troisième refus, voire plus, et pour lesquels la saisine de la CAPA sera obligatoire. Le barème utilisé par l’administration après concertation des élus du personnel permet seulement de ménager un meilleur équilibre entre une ancienneté générale et la ténacité des demandeurs, puisqu’il a repris, depuis l’année dernière, notre demande de majoration des points acquis au titre d’un deuxième refus. L’éventualité d’un 3ème refus cette année justifiant la saisine de la CAPA et la motivation devant celle-ci de ce refus, nous contraindrons à nouveau l’administration à se justifier pour chacun des corps concernés et chacune des demandes essuyant à nouveau un tel refus (voire plus).

Pour les personnels titulaires, l’administration persiste par ailleurs à réduire la notion d’ancienneté générale aux seuls services ayant fait l’objet d’une validation pour la retraite. C’est une vision restrictive et bureaucratique de l’expérience professionnelle acquise par nos collègues depuis leur entrée dans la fonction publique.

Pour tous, titulaires comme non titulaires, l’équivalence, obtenue dans le barème depuis 2013, entre préparations aux concours de l’éducation et formations diplômantes du niveau requis, neutralise les velléités de différenciation, selon la nature des demandes, que l’on nous avançait au nom de l’ « intérêt » de l’institution.

Malgré nos interventions, l’administration continue cependant de juger irrecevables les demandes de collègues seulement inscrits à des formations institutionnelles (DAFPEN) ou au CNAM (cours du soir), ne considérant pas leur « volume » comme celui des formations du CNED ou universitaires.

Les élus FSU

Attributions par corps et barème